Avril 2016

Chers amis membres de la Confraternité,

Pendant le temps pascal dans lequel nous venons d'entrer, pourquoi ne pas demander à Dieu tout simplement de savoir jouir dès ici-bas des fruits de la résurrection? Et parmi ces fruits, nous pouvons demander particulièrement celui de la paix. Paix de l'âme et paix du corps. N'est-ce pas ce que le Christ Notre-Seigneur souhaitera lui-même aux siens quand il leur dira le soir de sa résurrection: "La paix soit avec vous"!

Et l'Eglise, fidèle à son fondateur, reprend bien sûr à son compte ce souhait du Seigneur dans sa liturgie.

Cependant, cette paix si précieuse, à laquelle tous les hommes de bonne volonté aspirent, ne pourra être trouvée ni en dehors de la vérité (la paix est la tranquilité de l'ordre selon St Augustin), ni en dehors de la charité. On oppose parfois de nos jours l'une à l'autre -il faudrait ainsi parfois "sacrifier" la vérité au nom de la charité-, comme si la vérité (qui vient de Dieu, puisque Notre-Seigneur s'affirme la voie la vérité et la vie) pouvait contredire la charité (qui ne vient pas moins de Dieu puisque Dieu est charité).

Cependant il est vrai que la défense de la vérité peut, parfois s'accomplir (par notre faiblesse) avec trop d'apreté, aux dépends ainsi de la charité (surtout dans la forme). C'est alors non pas véritablement la vérité qui est en cause, mais plus réellement son ambassadeur maladroit, ou parfois aussi bien sûr son destinataire, mal disposé à la recevoir. Pour le destinatire mal disposé, rappelons-nous que le Christ pleura sur Jérusalem qui n'avait pas voulu le recevoir... Quant à l'ambassadeur maladroit (c'est à dire nous bien souvent), jouant sur les mots, St François de Sales aimait à dire qu'une vérité qui n'est pas charitable procède d'une charité qui n'est pas véritable.

Travaillons donc avec la grâce de Dieu à toujours mieux manifester par notre vie la plus rayonnante possible, et la charité, et la vérité.

Je croirai en Dieu quand les chrétiens auront un peu plus des têtes de ressuscités disait Nietzsche.

Bienheureux serions-nous de pouvoir dire au terme de notre vie, dire avec le Bienheureux Colomba Marmion (image ci-dessus), que notre mérite pendant l'éternité sera d'avoir cru en l'amour.

Aimons donc Dieu bien sûr, mais aussi notre prochain, sans oublier dans celui-ci nos ennemis pour lesquels le Christ a aussi donné sa vie, nous demandant de le suivre dans cette voie.

Abbé Hubert Bizard, FSSP

 

Nouvelles de la Fraternité

Le 12 mars, Monseigneur Andrew Cozzens, évêque auxiliaire de Saint Paul Mineapolis, a ordonné douze diacres dans notre séminaire des Etats-Unis.

Notre école-collège-lycée l'Espérance (Vendée) vient de refondre son site internet. A consulter!

Le district Américain de la Fraternité se munit d'un site internet consacré à "nos missions"; avec de belles photos.

Le dimanche 10 avril, l'abbé Renard viendra, accompagné d'une vingtaine de séminaristes, célébrer la messe en la paroisse St Eugène (4, rue du Conservatoire, Paris) à l'occasion du dimanche du Bon Pasteur. Messe à 11h. Les photos seront très vite disponibles sur ce site!

Notre pèlerinage de rentrée 2017 (en présence des séminaristes français de la Fraternité) aura lieu à Faverney -leiu de miracle eucharistique- le 17 septembre prochain. Départ de Port-sur-Saône pour une petite quinzaine de kilomètres. A noter sur les agendas.

La Messe mensuelle à vos intentions sera chantée au séminaire ce mois-ci le dimanche 17 avril.